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Pérégrinations d'un Bookcrosseur

dimanche, mars 25, 2007

Une semaine intense s'est presque achevee

Une semaine intensive et chargée.

D'abord mes rapports trimestriels à remettre aux administrateurs pour le Comité de mercredi prochain.

Ensuite les répétitions qui augmentent de rythme en vue des deux prochains concerts du week end prochain. Ce samedi on a eu une deuxième répétition avec l'orchestre (sans les solistes). Ce sera idem lundi, mercredi et vendredi soir de la semaine prochaine !!!

Ce soir, après le chant je me suis offert un interlude en allant à Archamps voir le film Cité interdite.


Réalisateur: Andrew Adamson

Pays: Chine (Hong-Kong)
Genre: Historique
Année de production: 2007
Durée: 1h 54min.
Titre original: Man cheng jin dai huang jin jia
Acteurs: Gong Li, Chow Yun-Fat, Jay Chou.

Ce fut un film d'actions avec des scènes de kung fu impressionnants, des intrigues de palais et beaucoup trop de tueries et de sang.

En deux mots pour ne pas vous gâcher le plaisir de la découverte: une impératrice entretient une liaison avec son beau-fils, l'empereur qui fait ajouter du poison qui rend fou au remède qu'il obligeait à sa femme de prendre tous les jours, un vrai imbroglio shakespearien qui se termine par une scène de guerre à la romaine.

Les jolies prises de vue de la Cité interdite, les superbes costumes luxueux des acteurs et la reconstitution attirante du Palais royal et de ses innombrables habitants: un vrai régal pour le plaisir de nos yeux.

Petit bémol: je m'en doute que les chinoises de l'époque, c'est-à-dire au Xème siècle, portaient des décolletées !

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samedi, mars 17, 2007

Le Shishi Odoshi dans un jardin zen



Il apparait enfin

Le shishi odoshi
Dans ce zen jardin,
Compléter la panoplie
De cet endroit divin
D'une parfaite harmonie.

*
**

De son bec coule l'eau
Se déversant sur l'autre tuyau
Qui à son tour
Tappe la pierre
D'un coup sourd
A faire fuir les cerfs.

*
**

De ce ruissellement d'émotions
Sortent de drôles de sensations.
Ainsi coulent les jours heureux
De notre chevalier preux
Se reposant ainsi
Des vicissitudes de la vie.




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mardi, mars 13, 2007

Le jardin magnifique



Poème dédié à Hojika


Le jardin magnifique
De la poétaniste
Regorge plein de fleurs
Au coeur desquelles
Viennent tourbillonner
Les abeilles intéressées
Par le nectar et le pollen
De ces poèmes botaniques.

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dimanche, mars 11, 2007

La terre nous parle

Vous est-il arrivé une fois d’entendre la Terre parler ?


Moi oui… Partout où je suis.

Elle n’arrête pas de me poursuivre, dans mon réveil, dans mon sommeil, sous ma douche, quand je marche, même quand je mange.

Elle est même sur ma table. Elle n’arrête pas de me parler.

"Vous me fatiguez, vous m’épuisez, vous me déchirez avec vos bombes ...
Vous me poignardez avec vos missiles, vous faites trop de bruit;
Et certains trouvent le moyen de laisser les autres mourir de faim.
Je vous allaite dès votre naissance, et à la fin de votre vie, je vous reçois,
Je vous accueille, je me fais lit pour votre repos.

Je vous sucre, je vous pastèque, je vous aubergine,
Je vous amande, je vous mandarine, je vous fleure, je vous jasmine,
Je vous donne mes odeurs pour vous égayer,
Je vous emmène dans ma mémoire jusqu'à vos ancêtres,
Je me tapisse de neige pour vous distraire,
Et de sable pour vous plaire,

Je me grotte, je me roche, je minéralise,
Je cicatrise vos blessures,
Je vous donne les fruits de mes entrailles,
Je vous porte, je vous emporte,
Je vous supporte, je vous transporte…


Sur chacun de vous il y a mes empreintes, mes couleurs et mes accents
C’est par ma forme que sont formés les gestes de vos mains quand vous mangez,
de vos pieds quand vous dansez.
C’est sur moi que tout s’appuie ... Votre équilibre vous me le devez.
Ne vous ai-je pas ouvert mon ventre pour répondre à vos besoins ?
Satisfaire vos caprices ? abriter vos corps ?

Si je disparaissais, où pourriez-vous planter vos arbres ?
Si je retirais mes eaux que pourriez-vous boire ?
Si je voilais mes beautés, que pourriez-vous voir ?
Si j’emportais mes céréales, mes fruits, mes forêts, mes océans,
sur quoi iraient se poser les oiseaux ? Sur quoi iraient courir les chevaux ?
Comment iriez-vous peindre vos gloires, vos victoires, vos guerres, vos misères,
vos haines et vos amours ?


Quand vous suffoquez, qui vous aère ?
Quand vous vous chagrinez qui vous console, vous cajole ?
Je me laisse labourer, vous me goudronnez ;
je me laisse vendanger, vous me nucléarisez….

Attendez-vous à voir mes rivières sécher, mes montagnes s’écrouler...
Ah je vous connais, ceux que vous avez enterrés m’ont tout raconté de vous.
Vous ai-je déprimé avec mes jardins ?
Vous ai-je stressé avec mes parfums ?
J’étouffe.



Allez-vous enterrer ailleurs, votre mort n’est plus dans ma vie…
Vous voulez le ciel, allez-y !
Grimpez dans l’air ...réinventez-vous une existence, mais sans moi.

Quand je suis arbre, vous me coupez,
Quand je suis céréale, vous me brûlez,
Quand je suis eau, vous me polluez.
Quand je suis fertile, vous me gaspillez.


Quand je suis Afrique vous m’affamez,
Quand je suis pétrole vous me pompez, Quand je suis Nord vous me modernisez,
Quand je suis Sud vous me sous-développez ...

Je n’en peux plus ...
Qui pourra me ressourcer ?
Quel autre peuple pourra m’habiter ?"


Vous est-il arrivé une fois d’entendre la terre parler ?
Moi oui…

(Auteur : Raouf Ben Yaghlane)

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mercredi, mars 07, 2007

Primeveres du matin



Sous la pluie battante
De ce matin
Poussent les plantes
De mon jardin.

Les primevères
De toute beauté
Sortent de terre
Emerveillées.

Le poète heureux
Contemple la scène
En remplissant son cœur
De cette atmosphère saine.

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jeudi, mars 01, 2007

Nuage




O nuage du ciel
Messager de l'espoir
Et de bonnes nouvelles
Tu m'amènes la joie.

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